Sofie Merckx : « En théorie, il y a tout à fait moyen de former une coalition avec le PS »

N°26 / Printemps 2024
Journaliste Quentin Jardon
Photogrpahe Karoly Effenberger

Anversoise de naissance, Carolo d’adoption, médecin de profession, Sofie Merckx est devenue en peu d’années la voix principale du PTB après Raoul Hedebouw, son père spirituel en politique. Elle emmène la liste des communistes à la Chambre avec une « to-do list » à vous filer la grosse fièvre : combattre le Vlaams Belang en Flandre, forcer le PS à accepter certains points de rupture, sonner le réveil de la conscience de classe, et pourquoi pas, tant qu’on y est, préparer la Belgique à sortir de l’OTAN. Demeure cette éternelle question : avec près de 20 % d’intentions de vote dans les sondages, le PTB compte-t-il monter au pouvoir, ou est-il destiné à rester dans l’opposition jusqu’au grand soir tant espéré ? Entretien chez le docteur, dans sa maison médicale de Marcinelle.

Maintenant qu’elle est tête de liste à la Chambre et que l’échéance des élections se compte en semaines, Sofie Merckx ne reçoit plus de patients dans son cabinet mais des journalistes, d’ailleurs elle n’a plus de cabinet attitré, on squatte pour l’entretien celui d’une collègue. Mais elle est encore ici, dans cette antenne de Médecine pour le peuple, rue de la Vieille Place à Marcinelle, comme à la maison, on la devine émoustillée de retrouver le temps d’une matinée cette ambiance qui lui manque tant, avant de « monter » au parlement et d’être emportée par le tempo de la campagne politique.

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